La nature en ville s’impose comme l’une des principales préoccupations pour l’aménagement de nos villes ces dernières années et vient se confronter à des enjeux plus anciens qui perdurent tels que la pression foncière, particulièrement importante dans les espaces de forte densité. Néanmoins, elle fait écho à d’autres enjeux tels que l’amélioration du cadre de vie, la gestion des ressources énergétiques et des risques, ou encore à la sensibilisation aux questions environnementales et aux changements climatiques.
Ces préoccupations politiques autour du climat et de l’écologie en milieu urbain sont aujourd’hui centrales. Les impacts de l’urbanisation sur l’environnement n’étant en effet plus à prouver, les projets d’aménagement urbain comprennent à présent une dimension environnementale forte, telle que la végétalisation. Cette réintroduction de la nature en ville peut prendre de multiples formes plus ou moins récentes ou courantes dans le paysage urbain.
Cette étude, qui peut s’inscrire dans la continuité d’un mémoire réalisé en M1 intitulé « L'identification du foncier mutable dans les tissus urbains denses des futurs quartiers de gare du Grand Paris Express des Hauts-de-Seine », s’intéresse ici spécifiquement aux possibilités d’évolutions des territoires par la revalorisation de la nature afin de produire une ville plus équilibrée et durable.
Le but est ainsi d’identifier les enjeux et les pratiques de nature en ville dans les communes urbaines et denses, afin de rendre compte des orientations vers lesquelles se tournent les municipalités, notamment sous le mandat 2020-2026.
