Le réseau de l’électricité haute et très haute tension se compose d’infrastructures aériennes découpées en tronçons de ligne et d’infrastructures souterraines. L’isolation électrique des lignes aériennes s’effectue par la seule distance entre cette ligne et les objets au sol. Leurs tronçons sont reliés entre eux par des pylônes et des postes électriques.
Ses lignes aériennes traversent le territoire français en faisant fi des frontières administratives, sur des parcelles territoriales dont RTE n’est pas propriétaire. Les infrastructures aériennes de son réseau se sont construites avec l’accord des propriétaires des terrains (par convention à l’amiable ou par déclaration d’utilité publique) qu’elles traversent aujourd’hui, en partie, grâce au travail de la concertation.
Pourtant la proximité actuelle des espaces urbains et du réseau aérien de RTE lui occasionne parfois des conflits d’usage foncier entre l’intérêt du bon transport de l’électricité et l’intérêt de constructions pour les besoins urbanistiques du territoire. RTE perçoit ce conflit comme une pression foncière urbaine (aussi bien horizontale que verticale3) issu des acteurs de l’urbanisme en ce qu’elle peut occasionner des modifications de ses infrastructures de réseau aériennes existantes. C’est pour faire face à cette perception que le projet de veille urbanistique se met en place.